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03 octobre 2012

Commentaires

charles

bonjour à tous,
N'en déplaise aux amateurs de sensiblerie à défaut de sentiment vrai, j'ai connu un homme comme Benoit Manchon. Son salon devenait la salle d'attente improvisée de consultations des malades et souffreteux de tous poils, ravigorés par une énergie dépassant le magnétisme de Du Potet ou de Mesmer. Sa cave était l'antre de ballons, de creusets et de macérations spagyriques paracelsiens pour remplacer les médicaments coûteux. C'était un fort en gueule, un ami des anarchistes voyant Dieu en toutes choses mais surtout pas dans les confessions dites chrétiennes ou les salles de prières superficielles ou alors dans les politesses mielleuses des caresseurs de l'Evangile, bigots devant, menteurs intéressés derrière, et rêvant de pouvoirs autant psychiques qu'administratifs sans oser le clamer. De ceux qui vous regardent avec des manières de vipère camouflée par le regard d'une biche avide se tripotant les mains tout en prenant une voix tiède pour dire des banalités dans la façon : "Untel a dit...." "il paraît qu'il a fait..." et "moi j'en suis son unique disciple". Pur orgueil et fausse prière d'intention coupée du monde vrai d'en Haut et de son incarnation possible par la solitaire loi de l'humilité et du service discret.
Les états d'hommes peureux et bien pensants cherchèrent à le tuer plus d 'une fois Mon Benoît Manchon, disciple de Guénon comme de jean Ferrat.
Merci à Monsieur Renébon de rappeler tout cela.

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