par Laflèche
Le Christ, ce jour-là, gravit une colline de Galilée, bien entouré par une foule de femmes et d’hommes. L’air doit y être pur, le décor somptueux, la rocaille chaude, les arbres millénaires tordus par l’aridité du sol. Aux côtés du Christ se trouvent des gens solides, terriens, avides de paroles réconfortantes, aux regards exigeants et pénétrants. Certains sont visiblement dans la gentillesse, dans la douceur. Ceux-là ont des vies chargées en deuil d’histoires récentes, anciennes, entremêlées. Celui-ci, qui mène la terre en héritage de son père. Cet autre, qui se sent malmené par ses frères, ou bien celui-ci qui se sent humilié. Celle-ci, qui offre son cœur sans calcul. Ceux-là, des parents qui toujours sans jamais démériter se sont fait faiseurs de paix dans leur entourage. Il y a celui-ci qui porte en lui la souffrance, qui a reçu des coups et qui malgré des efforts reçoit encore persécution et mensonge. Ce beau gaillard est bien planté là, dans ce décor pour écouter les paroles du Christ. Ce jour-là, Jésus s’adresse simplement aux personnes présentes sur cette terre de Palestine. Il n’empêche qu’il dit là le plus grand des enseignements porté à l’humanité depuis toujours. Il les considère avec amour. Il va leur dire huit fois le mot « Bienheureux ». Jésus prononce donc les Béatitudes.
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