par Amédée de Sercha
Depuis son origine antique le dogme chrétien s’est édifié sur les livres sacrés de ce qu’il est convenu de nommer l’Ancien Testament, produit type du judaïsme sémite. Une théorie en particulier, tirée du livre de la Genèse, institue le fait qu’Adam a originellement péché sous l’influence du démon (1). Outre la théologie des Pères et de leurs continuateurs tout au long du Moyen Âge et de la Renaissance, la théosophie des XVIIème et XVIIIème siècles (2) – et par là même jusqu’à aujourd’hui – s’est construite sur ce postulat pour aboutir, en toute logique, à la théorie de la réintégration de l’homme.
Le chemin que nous allons emprunter n’est pas à proprement parler nouveau mais peu nombreux ceux qui se sont interroger sous l’angle que nous allons aborder. Et tout d’abord de constater, dans le respect pour les monuments théologiques, philosophiques et ésotériques nés de la pensée humaine, que le Christ et la Bonne et la Bonne Nouvelle qu’Il nous a laissée par le biais des apôtres ne rapporte pas directement une telle vision des choses – bien qu’elle soit interprétable à partir des textes comme nous le verrons ! N’omettons pas de signaler que la Révélation se poursuit dans le temps et que le Christ n’a pas tout dit à ses apôtres; tout ne se trouve pas dans les Évangiles bien qu’il y ait déjà là du travail pour des siècles ! Ce qui nous amène à évoquer l’enseignement de l’Inconnu de Sédir, dans la droite ligne du Christ, qui le prolonge et lui donne à ce sujet un complément contemporain des plus instructifs.
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